... Ils nous aident à trouver des solutions et ressources dans notre inconscient, qui se concrétisent dans notre état conscient. Cela parce qu’ils arrivent à cibler un problème et permettent de s’ouvrir sur les possibilités de trouver des issues.
Alors à tout ceux qui aiment les histoires, en voici une.
“il était une fois un vieil horloger qui avait arraché les aiguilles de toutes ses horloges. De toute façon plus personne ne venait dans sa boutique parce que les gens regardaient l’heure sur leur portable ou leur montre quartz.
il avait passé sa vie à écouter le bruit du tic tac du matin au soir. il appelait ça “le murmure de la mort”. Pas gai ! il avait l’étrange impression d’être le maître du temps. une sorte de dieu horloger...Mais quand il se regardait dans le miroir le matin, il était comme tout le monde, et il vieillissait. Les rides et les cheveux blancs marquaient chaque année de leur patte de plus en plus lourde. Il finit par ressembler à une souris avec son cache-poussière gris.
Un jour sa femme mourut. Pour lui, elle était comme une de ces pendules. Elle agitait une clochette le matin pour qu’il se lève et pour l’avertir que son petit déjeuner était servi. Pareil le midi et le soir. Elle était réglée comme une pendule bien huilée. Matin 7 heures, midi 12 heures et soir 19 heures.
Quand il se retrouva tout seul, il fut bien désemparé, et il eut l’idée de faire sonner toutes ses pendules et horloges à 7 heure, midi et 19 heures. Mais aucune ne sonna au même moment. Certaines avaient un décalage de quelques secondes et cela le rendait fou.
Il aimait la précision. Il passa donc beaucoup de temps à les régler, toutes, les unes après les autres. En vain, il en restait toujours une ou deux récalcitrantes qui n’obéissaient pas au temps.
Il s’acharna si bien qu’il en oublia de manger. Il devint complètement obsédé par l’idée de réussir à les faire sonner toutes en même temps et au moment où il crut enfin avoir atteint son but, une pendule sonna un quart d’heure de seconde plus tard que les autres.
Il devint enragé et il décida, pour les punir, de leur arracher les aiguilles. A ce moment là, elles manifestaient leur colère et leur mécontentement.
Une voisine le retrouva mort avec une aiguille enfoncé dans le coeur.
La morale de cette histoire est qu’on ne peut rien faire pour arrêter le temps, il finit toujours par nous avoir. Alors autant en profiter au maximum et ne pas se prendre la tête avec des bêtises.”
Extrait du livre “le souffleur de nuages” de Nadine Monfils (un vrai bonheur ce livre, je le recommande à tous !)
Cette histoire nous montre que nous ne pouvons contrôler ni les événements, ni les autres mais nous pouvons influencer notre façon de les percevoir, ainsi, en prendre conscience c’est se donner la chance de mieux vivre au quotidien.
A bientôt
Catie
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